#68 Léa Drucker

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Paris, dans le quartier de Pigalle. On monte au quatrième étage. Léa Drucker nous reçoit, à l'occasion de la sortie du film de Quentin Dupieux Incroyable mais vrai, chez elle, dans un espace qui lui ressemble un peu, ancien atelier de peinture et studio de danse transformé en appartement La comédienne âgée de 50 ans évoque son enfance passée entre Tours et les États-Unis, les grandes figures sophistiquées de l'Hollywood des années 1930/40 comme Jean Harlow qui la faisaient fantasmer, les répétitions de l'émission « Champs-Élysées » auxquelles elle assistait, la séparation de ses parents, sa passion pour le patinage artistique puis le théâtre, ses premières années à Nova aux côtés d'Edouard Baer, son début de carrière de comédienne compliqué avant une reconnaissance tardive, ses collaborations avec Éric Rochant, Xavier Legrand ou Quentin Dupieux, sa fascination pour Prince, son amour de la nuit, son attachement à certains objets et son goût pour un certain cinéma engagé : « Les films qui m'ont le plus marquée ces dix dernières années parlaient de politique ou de social à partir d'une histoire assez simple en apparence. 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Christian Mungiu sur l'avortement me hante encore. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation :  Guillaume Girault            Musique : Gotan Project

#68 Léa Drucker

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