S'attacher, c'est aussi apprendre à se détacher

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Aux amis, aux amants, à la famille… Il existe plusieurs types d'attachement, mais il en est un dont on parle peu: celui qui nous lie à une personne qui a partagé notre vie pour un instant furtif, qui en théorie ne représente rien pour nous et qui pourtant nous hantera toujours. On peut se passer de mettre des étiquettes pour aimer. On ne vit pas qu'un seul type d'amour.À la rentrée 2015, Mélanie ressent le besoin de prendre du recul vis-à-vis de ses études et de ses projets d'avenir. Passionnée par l'encadrement des enfants et des ados, elle propose ses services comme jeune fille au pair et s'engage auprès d'une famille. Elle s'occupe de leur petite fille pendant un an et développe un fort sentiment d'attachement. Quand sa mission se termine, elle n'est pas prête à se séparer de sa protégée.Parce que l'on parle peu des gens qui restent. De celles et ceux qui se suspendent à une absence, à un vide. On dit souvent que le deuil, c'est le prix à payer pour avoir aimé. Les gens qui restent payent ce prix, retiennent leur souffle des semaines, des mois, des années tout en oubliant parfois que leur cœur bat et que vivre, c'est accepter la possibilité de la perte. Deuil du conjoint, de l'enfant, de l'animal de compagnie, deuil d'une amitié et même deuil de soi-même… dansLes gens qui restent, Lucile Bellan raconte la vie d'après, celle où s'entremêlent l'absence et la nécessité d'avancer.Production éditoriale et réalisation: Benjamin Saeptem HoursMontage: Victor BenhamouMusique: Arnaud DenzlerIllustration du podcast: Chien fouŒuvre citée: L'été 80, de Marguerite DurasHélène Marais-Thomas est psychologue clinicienne et psychothérapeuteSuivez-nous sur Instagram et Facebook.

S'attacher, c'est aussi apprendre à se détacher

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Les gens qui restent
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