Qui fera main basse sur la Mongolie ?

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Regard sur la Mongolie à l’occasion des élections législatives du 28 juin 2024 qui constitueront un moment charnière pour la démocratie du pays. Ces élections sont les premières depuis le récent amendement constitutionnel de 2023 qui a porté le nombre de sièges parlementaires de 78 à 126, dont 48 élus à la représentation proportionnelle. Les autres au scrutin uninominal à un tour. À ce changement, s’en ajoute un autre, il concerne les circonscriptions électorales qui ont été remaniées et fusionnées, réduisant le nombre de circonscriptions de 29 à 13. 14 jours, c’est la durée en Mongolie des campagnes électorales. Un défi pour une démocratie assez jeune. Libérée du joug soviétique en 1990, la Mongolie ne cesse depuis de tenter d’affirmer son identité et son indépendance face à ses grands voisins, la Chine et la Russie en exaltant le passé et la figure de Gengis Khan. Un immense pays méconnu, à la densité humaine la plus faible au monde. 3,2 millions d’habitants et extrêmement bien doté en réserves minérales. Cuivre, uranium, terres rares... Prise en étau entre ses deux imposants voisins, la Chine et la Russie, la Mongolie a développé la stratégie du troisième voisin et tissé des liens avec de nombreux pays, ce qui rend l’appréciation de la situation assez complexe d’autant que le pays n’a pas à proprement parler d’importance stratégique.Invités : Jacques Legrand, professeur émérite de Langue et de Littérature mongoles. Ancien président de l’INALCO Antoine Maire, président de SELDON Conseil, chercheur en Sciences politiques et spécialiste de la Mongolie. « La Mongolie contemporaine » chez CNRS Éditions. 

Qui fera main basse sur la Mongolie ?

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