Pour les JO de Paris, comment les aéroports se préparent à gérer des milliers de bagages

Un été de tous les records. A cent jours des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), les aéroports parisiens sont dans les starting-blocks pour accueillir les deux compétitions, du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre. Plus de 15,3 millions de visiteurs cumulés sont attendus dans la capitale, dont les dizaines de milliers de personnes accréditées et de sportifs avec leurs 17 000 bagages hors format. A Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG), le personnel, les compagnies aériennes et les sous-traitants se coordonnent pour anticiper la gestion de de des bagages qui vont transiter sur le tarmac. Du comptoir d’enregistrement aux soutes, Le Monde est allé découvrir comment l’aéroport se prépare, dans le premier épisode de la saison 2 du podcast « Un quart d’heure en ville ».En temps normal, Air France transporte 100 000 clients en moyenne chaque jour, et donc autant de bagages. Avec les JOP, ce sera forcément beaucoup plus intense. Et un peu plus original. Perche d’athlétisme, kayak, fauteuils roulants adaptés aux épreuves… autant de matériels sportifs qui devront être embarqués dans les soutes des avions Air France, partenaire des Jeux. A l’aller, l’accueil des délégations d’athlètes ne posera pas de problème. Mais pour les départs, des ajustements sont prévus car les athlètes partiront de façon groupée, après la cérémonie de clôture. Un enregistrement au sein même du village olympique sera organisé pour gagner en fluidité et s’assurer que tous les bagages embarquent en temps et en heure. Des processus inédits ont été imaginés et un entrepôt éphémère de 10 000 mètres carrés a été conçu spécialement pour l’occasion, afin d’éviter la saturation à Roissy-CDG.Pour aller plus loin : Paris 2024 : relever le défi des transports, une épreuve avant l’heureRetrouvez tous les épisodes du podcast « Un quart d’heure en ville » sur Lemonde.fr.« Un quart d’heure en ville » est un podcast du « Monde », réalisé avec le soutien de Toyota. Reportage : Marjolaine Koch. Suivi éditorial : Joséfa Lopez. Edition : Guillemette Echalier. Identité graphique podcast : Marianne Pasquier, Thomas Steffen, Léa Girardot. Partenariat : Sonia Jouneau, Morgane Pannetier.