Iran : les enjeux de l'élection présidentielle du 28 juin 2024

Sortie:

Six candidats, la plupart des conservateurs, ont été autorisés à concourir à l’élection présidentielle iranienne du 28 juin 2024, destinée à remplacer Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai dernier (2024). La liste inclut un candidat réformateur et un seul religieux. Contrairement à la plupart des pays, en Iran, le président n’est pas le chef de l’État. C’est le guide suprême, actuellement l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans. L’élection ne sera pas pour autant une simple formalité et ne manquera pas d’être scrutée de près sur la scène internationale alors que Téhéran est un acteur majeur au Moyen-Orient confronté à l’instabilité régionale sur fond de guerre à Gaza et d’inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.Qui sera élu pour diriger cette République islamique écrasée par les sanctions économiques imposées par les États-Unis et contestée par sa population ? L’enjeu actuel est la survie du régime. Il lui faut un minimum de soutien populaire. Le trouvera-t-il ? Les élections en Iran maintiendront-elles un conservateur ou placeront-elles un réformiste au pouvoir ?Invités : Azadeh Kian, sociologue, professeure à l’Université de Paris Cité ; directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherche pour les études féministes. « Rethinking Gender, Ethnicity and Religion in Iran. An Intersectional Approach to National Identity », « London & New York, Bloomsbury, 2023 » ; « Femmes et pouvoir en Iran », éd. Michalon Delphine Minoui, correspondante du Figaro à Istanbul. Ancienne correspondante à Téhéran. « Je vous écris de Téhéran », éd. du Seuil. Ahmad Salamatian, ancien secrétaire d’État iranien aux Affaires étrangères, analyste et libraire à Paris. « L’Amérique en otage », éd. Riveneuve.

Iran : les enjeux de l'élection présidentielle du 28 juin 2024

Titre
Iran : les enjeux de l'élection présidentielle du 28 juin 2024
Copyright
Sortie

flashback